Nous sommes aux 115 de Lyon, une ligne téléphonique sans adresse. 2 salariés par permanence répondent aux 700 appels quotidiens. Le 115 ne décide de rien, distribue tant bien que mal les 57 places d’urgence disponibles à la nuitée. Les sans-abri qui ont encore le courage d’appeler partagent un objectif commun avec les écoutants téléphoniques : « Il faut plus de places d’hébergement ».