Les auteurs

Éric 2

58 ans dont 10 ans de rue. Des années faites de hauts et de bas comme chacune de nos vies.  Aujourd'hui mon quotidien est fait de mots et de débats au sein de l’équipe des Streets Reporters.  Projet qui m’a été présenté en 2021 via Atlantide Merlat (Péniche accueil, accueil de jour basé à Lyon) et l’Agence Auvergne Rhône-Alpes de la Fondation Abbé Pierre (Véronique Gillet et Vanessa Brossard). Un projet super captivant tourné vers l’écoute des structures sociales lyonnaises et surtout voué à recueillir la parole des personnes, dites précaires, dans tous les dramatiques aspects du terme. Je tente de mettre à disposition du projet Street Reporters mes quelques talents de bienveillance, d’écoute et de partage. Peux être que nous ne changerons pas le monde absurbe, cruel et inhumain actuel mais me reste et restera toujours l’espoir de vivre dans un monde meilleur. Les Streets œuvrent dans ce sens de manière soudée et volontaire.

Touatia

Je m’appelle Touatia, j’ai 58 ans et je suis enquêteuse, Street-reporter à partir de mon expérience de 7ans de galère dont 2 ans passés à la rue. Cette enquête m’a ouvert les yeux pour comprendre le rôle du social, des établissements qui accueillent les plus démunis. Cela m’a aidé à comprendre mon propre accident de vie. Pourquoi et comment je me suis trouvée un jour à dormir dehors . Je n'ai plus honte de mon histoire, au contraire cela m’a rendu plus forte et je suis fière d'être ce que je suis devenue. Je ne suis plus inquiète d’être rabaissée. J’ai compris l’importance du système social et le rôle joué par l'Etat en France qui vient en aide aux personnes de l'ombre qui vivent un cauchemar avec la précarité.

Éric 1

S'est envolé vers de nouvelles aventures.

Franck

La collecte d'info a été très enrichissante et pleines de découvertes sur le mode de fonctionnement des structures.

Gérald

J'étais là.

Aïcha

Je fais partie de la FAP depuis au moins 4 ans et je suis ravie d'être parmi eux. J'ai été hébergée pendant 4 ans dans un CHRS, j'ai été déléguée des résidentes. J'ai eu un appartement et maintenant je travaille pour l'association qui m'a hébergée. Ma mission est de mettre en place des conseils sur la vie sociale dans nos différentes structures et consiste aussi à accompagner les personnes accueillies aux conférences du conseil régional des acteurs de solidarité. Ma mission est de travailler la participation et le pouvoir d'agir auprès des usagers. Pour moi la participation c'est de faire participer les personnes à la vie d'un CHRS c'est à dire libérer son potentiel, donner plus de possibilité d'action et de pouvoir de décision à la personne accompagnée et de lui donner l'opportunité de mieux maîtriser sa vie.

Bernard

51 ans, ayant fait l'expérience du mal logement de façon intermittente, pendant quelques mois, a souhaité connaître la vision et les contraintes auxquelles sont confrontés les principaux acteurs de l’urgence sociale.